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Les mains vides

L’histoire pourrait se raconter du point de vue de Perroquet, un agaçant volatile qui a vu sa maîtresse, la vieille Madame Catherine, lâcher la rampe à force d’excès et se faire enterrer en catimini par Eric le mécano. Elle pourrait aussi se raconter en s’arrêtant aux trains qui traversent cette petite ville, des wagons parcourus de contrôleurs nomades comme Sophie, déversant leur lot de passagers parmi lesquels le trop séduisant Gérard qui ne fait précisément que passer. Elle peut aussi se saisir au travers des bouteilles que sert Yann le cafetier...
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